La mobilité : un prérequis pour la prospérité et l’attractivité de Genève

Dans le cadre du cycle « Enjeux et perspectives de mi-législature »
Le 15 décembre 2019, nous inaugurerons le plus grand réseau ferroviaire transfrontalier d’Europe. Avec ses 230 km de rail et ses 45 gares réparties entre Genève, Vaud et la France voisine, ce réseau va bouleverser les habitudes en matière de mobilité dans toute la région, et nous mettre enfin au niveau des grands centres urbains de notre pays comme Zurich. Pour assurer durablement son succès, de nombreuses mesures d’accompagnement sont prévues, à commencer par la réorganisation totale des réseaux de transports publics connexes, en vue de les rabattre sur les gares. Autour de la nouvelle épine dorsale que constituera le Léman Express, toute la conception de la mobilité doit être revue, dans l’esprit de la loi pour une mobilité cohérente et équilibrée votée par le peuple. Des mesures seront prises en matière de mobilité douce, de stationnement, de fluidité et de services proposés aux citoyens et aux entreprises notamment. Au final, nous visons un gain majeur en termes de qualité de vie, avec un effet positif sur l’économie. Car une bonne mobilité, ce n’est pas seulement du mieux vivre pour les habitants et les travailleurs : c’est aussi un plus pour l’ensemble des transporteurs professionnels et, au final, pour toute notre économie.
A propos du conférencier

Serge Dal Busco
Titulaire d'un diplôme d'ingénieur civil de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) et d'un doctorat ès sciences techniques de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL),... Lire la suite