
Antonio Hodgers
Fils d’un opposant politique assassiné par la dictature argentine et d’une mère danseuse et chorégraphe, il rejoint la Suisse en 1981, avec sa sœur et sa mère, après avoir transité par l’Italie et le Mexique. Il obtient le statut de réfugié politique en 1983.
Entre 1993 et 1996, il siège au Parlement des jeunes de Meyrin, commune du canton de Genève, assemblée qu’il préside en 1995-1996. Son engagement politique se poursuit ensuite au niveau cantonal. Entre 1998-2006, il préside l’association « J’y vis, J’y vote » qui promeut les droits politiques des étrangers au niveau communal. Il sera aussi responsable des campagnes de votation populaire du 4 mars 2001 et du 24 avril 2005, date à laquelle les étrangers genevois établis depuis 8 ans en Suisse obtiennent le droit de vote communal.
En 1997, il est élu au Grand Conseil de la République et canton de Genève (parlement) et est le benjamin de l’assemblée. Il sera ensuite membre du Bureau (1999 à 2001) puis chef de groupe (2002 et 2003). Entre 2006 et 2008 il préside Les Verts genevois. Il siégera au sein du législatif cantonal jusqu’en 2007.
En 2007, il est élu au Conseil national (parlement suisse) puis réélu en 2011, assurant la présidence du groupe parlementaire des Verts de 2011 à son départ du Conseil national en novembre 2013.
En 2012, après Micheline Calmy-Rey en 2007 et en 2011, Antonio Hodgers est l’une des rares personnalités de Suisse romande à être conviée — sur invitation officielle de Jean-Daniel Gerber, président de la Société suisse d’utilité publique — à prononcer le discours annuel du 1er août sur la prairie du Grütli, lors de la Fête nationale suisse.